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Contenir Israël au Moyen-Orient : un dilemme stratégique pour les États-Unis

Si la sécurité d’Israël constitue une priorité de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient pour des raisons géostratégiques, politiques et économiques, il n’en demeure pas moins qu’historiquement Washington a dû contenir les excès de puissance exercés par son partenaire israélien dans la région. Pourtant, au gré des nouvelles administrations, les États-Unis font face à la percée d’Israël, et de sa volonté hégémonique, au risque de contrevenir à la stratégie américaine. 

Bien que les attaques du 7 octobre 2023 aient montré un soutien inconditionnel de la part de l’administration Biden aux autorités israéliennes, les critiques ont pourtant été établies dès le départ sur les modus operandi de la guerre à Gaza. Le président américain d’alors témoignait le 18 octobre 2023 : « ne faites pas les mêmes erreurs que nous (…) après les attentats du 11 septembre 2001 ». La spirale conflictuelle s’est pourtant intensifiée depuis lors dans un système international de plus en plus fragmenté, dans lequel Donald Trump semble s’impatienter de l’incapacité à mettre fin aux conflits mondiaux, qu’il avait pourtant affirmé pouvoir réaliser en moins de 24 heures, à l’aube de son élection en novembre 2024. 

La question du nucléaire iranien constitue-t-elle un contrepoids à une hégémonie israélienne totale au Moyen-Orient ?

Et si le second mandat de Donald Trump se révélait radicalement différent du premier en matière de soutien à Israël ? L’hypothèse formulée dans cette analyse met en lumière les dissensions de la politique américaine autour d’Israël. Dans ce contexte, la question du nucléaire iranien constitue-t-elle un contrepoids à une hégémonie israélienne totale au Moyen-Orient ?

En outre, la tension entre Washington et Téhéran, bien que largement médiatisée et parfois exagérée, permet-elle à Israël d’en tirer avantage en affichant une posture de coopération ou de modération — en faisant certaines concessions — afin de maintenir le soutien stratégique de la Maison-Blanche ? Il s’avère néanmoins que les sanctions imposées au régime iranien, bien que substantielles, restent supportables pour Téhéran, qui parvient à les contourner grâce à d’autres partenaires internationaux, en dépit de leurs effets dévastateurs sur la société iranienne.[1] Malgré des sanctions d’une efficacité relative, Washington a intensifié sa pression ces dernières semaines sur le régime iranien pour affaiblir davantage sa stratégie de contournement, en voulant sanctionner des entreprises spécialisées dans la réexportation de pétrole iranien, notamment basées aux Émirats arabes unis[2], tandis que des menaces pèsent également sur la Chine, qui demeure le premier acheteur du pétrole iranien.[3]

Pourtant, si le discours dominant aux États-Unis tendait jusqu’à récemment à privilégier l’option d’une confrontation militaire avec les installations nucléaires iraniennes, la crainte d’un Israël trop hégémonique à l’échelle régionale agit désormais comme un frein pour Washington. L’enjeu central devient alors le suivant : comment les États-Unis peuvent-ils contenir les ambitions israéliennes sans compromettre la sécurité de l’État hébreu ni son statut de puissance régionale majeure ?

L’usure politique de Netanyahu : un levier pour le containment (relatif) des États-Unis sur Israël ?

Si Benyamin Netanyahu s’était ouvertement permis de désavouer publiquement la politique iranienne de Barack Obama, avant la signature de l’accord de Vienne de 2015 sur le nucléaire iranien, les administrations américaines ont toutefois changé et le Premier ministre israélien se retrouve plus affaibli que jamais. Procès pour corruption, accointance supposée avec le Qatar, négligence de sécurité durant les attaques du 7 octobre 2023, les multiples accusations dont il fait l’objet fragilisent son autorité exécutive et sa légitimité, au risque d’affaiblir davantage la démocratie israélienne. 

Les négociations sur le nucléaire iranien constituent à elles seules une menace pour Netanyahu alors même que son administration continuait à exister par la peur représentée par la République Islamique d’Iran. 

Sa rencontre bilatérale avec le président américain en avril 2025 a été particulièrement intéressante à suivre. Devant des journalistes ébahis, Netanyahu a entendu avec effroi l’annonce par Donald Trump de négociations américaines avec l’Iran. La fenêtre de tir ouverte par l’affaiblissement de « l’axe de la résistance », qui aurait permis une frappe israélienne sur les infrastructures nucléaires iraniennes, semble désormais s’être refermée. L’objectif d’un Iran dénucléarisé par la force semble donc en passe de s’éroder. Les négociations sur le nucléaire iranien constituent à elles seules une menace pour Netanyahu alors même que son administration continuait à exister par la peur représentée par la République Islamique d’Iran. 

Charles Tilly a bien montré que la guerre devient un outil de construction — voire de perpétuation — du pouvoir étatique dans sa théorie du war making state making.[4] La variante de la thèse de Tilly, qui peut être élaborée sur le cas d’Israël, semble alors être war making regime survival. Dans cette configuration où Téhéran pourrait être légitimé par les États-Unis grâce à un accord, la menace représentée par l’Iran, quoique réelle, tendrait à s’amenuiser, affaiblissant dès lors une classe politique israélienne dont la stratégie repose largement sur cette source de danger et ses proxys.

Avec cet affaiblissement croissant de l’administration Netanyahu, Donald Trump pourrait être en mesure d’appliquer ses méthodes de négociation qu’il mettait en exergue dans son livre The Art of the Deal, publié en 1987, bien que les principaux donateurs de sa campagne, notamment Miriam Adelson, demeurent des soutiens inconditionnels d’Israël et de Benyamin Netanyahu. Si le président américain est réellement le « deal-maker » qu’il prétend être, comment parviendra-t-il à concilier, d’une part, les accointances avec Israël de ses donateurs pro-Netanyahu et de ses soutiens évangéliques[5], et, d’autre part, sa volonté d’imposer la doctrine du America First en contenant les ambitions israéliennes ? Tel est le dilemme stratégique qui se pose à lui.

Une administration Trump (bis) face au double défi iranien et israélien 

Les négociations indirectes entre les États-Unis et l’Iran, ouvertes grâce à la médiation omanaise le 12 avril 2025, sont en passe de déterminer l’avenir de la région, oscillant entre fougue diplomatique ou tension régionalisée.  Si l’objectif suprême de Netanyahu est de voir un abandon total du programme nucléaire iranien, à l’image de la dénucléarisation sous supervision internationale du programme libyen de Mouammar Qadhafi, la ligne rouge formulée par Donald Trump semble bien différente. Le président américain a exprimé clairement que l’Iran ne doit pas acquérir d’armes nucléaires. Cependant, il n’a pas remis en cause un programme à usage civil par exemple – à l’instar de celui possédé par les Émirats arabes unis. Dès lors, malgré le changement d’administration – de démocrate à républicaine depuis la mandature d’Obama –, l’objectif sur l’Iran semble n’avoir guère changé, excepté le fait que Donald Trump désire son Iran Deal. Selon certaines analyses, l’équilibre des puissances au Moyen-Orient pourrait être mis à contribution afin d’éviter toute hégémonie unilatérale. Dans cette optique, en raison de l’imprévisibilité du président américain, l’Iran peut-il se voir octroyer un rôle dans le prochain Moyen-Orient de Donald Trump ?  

Transactionnel dans l’âme, le clan du locataire de la Maison-Blanche aurait énormément à gagner économiquement d’une ouverture de la République Islamique d’Iran, qui, malgré les sanctions internationales imposées à son encontre depuis son avènement, possède un PIB similaire à celui d’Israël. À l’image de la levée des sanctions en 2016, permise par l’accord de Vienne de 2015 et qui avait entraîné une croissance significative du PIB iranien, des estimations indiquent qu’une réduction totale ou partielle des sanctions permettrait à l’Iran de voir son économie considérablement augmenter à l’avenir, faisant du pays un nouveau moteur régional comme il l’était sous l’époque de Mohammad Reza Shah. Cependant, un accord avec l’Iran et un affaiblissement des sanctions — conformément à la stratégie de l’administration Obama, qui misait sur l’émergence d’une classe moyenne iranienne plus intégrée à l’économie mondiale — entraîneraient une ouverture progressive du pays. L’objectif implicite de l’approche d’Obama était de favoriser à moyen terme une dynamique interne de réforme politique, en réduisant la dépendance des Iraniens à l’aile conservatrice du régime. Toutefois, cette perspective constitue une menace existentielle pour la structure du pouvoir iranien actuel, fondé sur une alliance étroite entre le clergé chiite et les Gardiens de la Révolution, qui contrôlent une grande partie de l’économie d’État.[6]

L’objectif implicite de l’approche d’Obama était de favoriser à moyen terme une dynamique interne de réforme politique, en réduisant la dépendance des Iraniens à l’aile conservatrice du régime

Si Tel Aviv reste inquiet d’un nouvel accord des États-Unis avec l’Iran, Téhéran n’est pas pour autant inconscient de cette menace d’ouverture qui pèse à l’avenir sur la viabilité de son régime. Dès lors, en ayant compris cette configuration stratégiqueWashington semble privilégier une stratégie d’attente prudente, jouant sur un statu quo temporaire et stratégique pour maintenir la pression sur les deux acteursToutefois, quelle sera l’efficacité de cette stratégie sur le long terme ? 

Une Turquie à ménager : le nouveau dilemme stratégique américain

Il n’en demeure pas moins qu’en plus de l’Iran, la Turquie constitue le nouveau point de friction pour Israël. Depuis la chute du régime Assad, l’armée israélienne a pénétré illégalement le territoire syrien, au-delà du Golan occupé, en raison de la faiblesse de la profondeur stratégique israélienne. Contrôlant les points les plus hauts de la région, la capitale syrienne se retrouve alors à portée de tir de l’armée israélienne. Depuis lors, le condominium russo-iranien qui dominait auparavant dans la Syrie d’Assad semble en passe d’être transformé aux mains d’Israël et de la Turquie. L’affrontement entre Ankara et Tel Aviv est-il inévitable ?

Lors de sa venue à la Maison-Blanche, Benyamin Netanyahu a constaté avec amertume les louanges de la relation entretenue par Donald Trump avec son homologue turc. Les relations turco-américaines qui furent difficiles au cours des dernières administrations tendent à connaître un avenir meilleur. Le président américain manœuvre avec habilité un rapprochement avec Ankara, en plus de Moscou. En établissant des zones d’influence au Moyen-Orient, et surtout en Syrie – qui constitue un nouveau grand jeu à part entière – les États-Unis envisagent de contrecarrer les ambitions expansionnistes d’Israël. Malgré le désengagement américain confirmé par Donald Trump, Washington demeure prudente face au projet d’expansion israélien, risquant de fragiliser la position américaine dans la région, tant au niveau des opinions populaires que des régimes en place. Un appui sur la Turquie permettrait, en substance, de mesurer les ardeurs d’Israël tout en pouvant vulnérabiliser la relation entretenue avec Israël. Ce constat se reflète aussi par le fait qu’Israël n’a pas été exempté par les mesures douanières américaines malgré l’abandon des siennes. Les premiers mois du nouveau locataire de la Maison-Blanche laissent ainsi entrevoir un soutien pour le moins relatif à Israël, bien différent du soutien inconditionnel de la première administration Trump. 

Les retombées négatives de la politique israélienne sur l’image des États-Unis suscitent, dès à présent, un nombre croissant de critiques outre-Atlantique.

Malgré l’intensification du lobbying d’Israël pour conserver les bases russes afin d’éviter une mainmise totale de la Turquie au nord de la Syrie[7], les effets de ces actions sur un retrait des troupes américaines dans les zones kurdes semblent être en suspens. Si la relation stratégique entre Washington et Ankara se renforce, cette renaissance du partenariat américano-turc pourrait-elle devenir un levier de pression pour inciter Israël à mettre un terme à ses opérations militaires à Gaza et en Syrie, et à ouvrir la voie à un futur accord sur la question palestinienne ? Cette réflexion intervient au moment même où les conséquences de la guerre à Gaza affectent considérablement les États frontaliers[8] ainsi qu’Israël[9], dans un contexte où l’influence américaine semble en perte de vitesse, à la suite notamment du boycott des entreprises américaines accusées de soutenir Israël.[10] 

Les retombées négatives de la politique israélienne sur l’image des États-Unis suscitent, dès à présent, un nombre croissant de critiques outre-Atlantique. De plus en plus de voix américaines appellent ainsi à reconsidérer la relation étroite entre l’administration Trump et le gouvernement de Benyamin Netanyahu.[11] 

À la recherche d’un équilibre des puissances : l’Arabie saoudite, nouveau contrepoids à Israël dans l’ordre moyen-oriental ?

Dans cette dynamique où Israël se considère porté des ailes, sa position de petit pays vulnérable se voit pourtant fragilisé face à l’immensité géographique, politique et économique de l’Arabie saoudite. Depuis l’arrivée de Mohammed bin Salman en 2015, Riyad connaît une convoitise de plus en plus prononcée de son partenaire américain. Après le pacte de Quincy, conclu entre Franklin Roosevelt et Abdelaziz Al-Saoud en 1946, les États-Unis se sont appuyés conjointement sur l’Arabie saoudite et l’Iran pour la sécurité du Moyen-Orient. Avec l’avènement de la République Islamique d’Iran en 1979, le royaume saoudien a joué un rôle majeur afin d’empêcher l’exportation de la révolution islamique dans d’autres États de la région. 

De nos jours, bien que l’Arabie saoudite se soit rapprochée de l’Iran par l’entremise de la Chine en mars 2023, le successeur de Joe Biden entend ainsi reprendre en main la relation saoudo-iranienne. Et même si les deux puissances ont normalisé leurs relations, celles-ci pourraient finalement être mises à profit par Washington pour que l’Arabie saoudite prenne un rôle plus large dans l’apaisement des tensions régionales. Le royaume saoudien pourrait ainsi être l’État pivot, voire gendarme de la région, si Washington consentait à lui laisser ce rôle, à l’instar de l’Iran du Shah dans les années 1970[12]. Dans cette optique, la stratégie des twin pillars, qui était utilisée pendant la Guerre froide par un équilibrage à distance, semble en passe d’être réemployée par Washington entre Israël et l’Arabie saoudite. Dès lors, si ce retour à une nouvelle bipolarité régionale est effectif, il permettrait d’encadrer stratégiquement Israël sans remettre en cause frontalement son statut régional. 

La préoccupation diplomatique principale du gouvernement Netanyahu semble d’encourager le mimétisme régional des accords de normalisation avec Israël.

Toutefois, en l’état actuel de la configuration géopolitique, la préoccupation diplomatique principale du gouvernement Netanyahu semble d’encourager le mimétisme régional des accords de normalisation avec Israël.[13] Si l’Arabie saoudite fait office de candidat envisagé depuis 2023, MBS a toutefois posé les conditions d’une normalisation. Celle-ci pourrait aboutir en cas d’une sécurisation tacitement garantie par Washington du royaume saoudien en plus d’une reconnaissance d’un État palestinien et d’une possibilité de développement d’un programme nucléaire civil. Si cette normalisation intervient avec l’Arabie saoudite sans toutefois résoudre la question palestinienne, la stabilité régionale demeurera sans doute toujours compromise.[14]

Cela étant, cette dynamique de normalisation pourrait permettre à Washington de mettre en place un arc de sécurité autour de la péninsule Arabique, favorisant une répartition plus équilibrée des puissances régionales.[15] Cette répartition de la puissance au Moyen-Orient permettrait ainsi aux États-Unis de conserver une emprise régionale. Mais cette place prise par Riyad sur l’échiquier moyen-oriental n’est pas sans conséquence pour Israël. En effet, selon certaines analyses, cette montée en puissance de l’Arabie saoudite, tout en réduisant l’influence de l’Iran, pourrait encourager Israël à conclure la paix avec les Palestiniens.[16] Si le président français envisage de reconnaître l’État de Palestine dans le cadre d’une conférence internationale présidée conjointement par la France et l’Arabie saoudite en juin 2025, Donald Trump aura-t-il la volonté de conclure la fin du conflit israélo-palestinien – prolongé depuis plus de 75 ans – en reconnaissant l’État de Palestine afin de se poser en candidat crédible au Prix Nobel de la paix ? Que de questions qui restent sans réponses définitives à l’heure actuelle. 

Conclusion : 

Les affaires judiciaires du Premier ministre israélien paralysent et empêtrent les institutions démocratiques du pays. Privilégiant ses intérêts personnels, il fait tout pour se maintenir au pouvoir au risque d’affaiblir encore davantage la démocratie qui subit les effets directs des réformes judiciaires contestées, en régressant à l’indice de démocratie de 2024.[17] Malgré des appels aux élections législatives anticipées pour 2024, le gouvernement Netanyahu a réussi à résister à ces pressions, pour lesquelles le calendrier prévoit de nouvelles élections en octobre 2026. 

Comme le développait Eschyle dans les Perses, le pouvoir démesuré mène à l’hubris, et l’hubris à la ruine. Il s’agit sans doute de ce fléau de la démesure du pouvoir qui affaiblit tout autant Israël à l’intérieur qu’à l’extérieur de son territoire. Cet affaiblissement est d’autant plus notoire que le gouvernement Netanyahu post-7 octobre se construit et s’auto-entretient par la guerre. Confrontée à une logique de war making regime survival, l’administration Netanyahu continue de propager la guerre en dehors de ses frontières, entre le Liban et la Syrie, dans la perspective d’améliorer la défense d’Israël à l’avenir conformément à la doctrine sécuritaire de la périphérie[18], tout en cherchant à se maintenir au pouvoir. 

Dans cette optique où la guerre compromet la stabilité régionale, la Cisjordanie deviendra-t-elle un nouveau front militaire permettant au régime en place de se maintenir ad vitam æternam ? Face à cela, comment les États-Unis réagiront-ils face à l’augmentation des fronts guerriers ouverts par le gouvernement Netanyahu ? 

L’administration Trump arrivera-t-elle à faire de l’Arabie saoudite le deuxième pilier de sa stratégie d’équilibre des puissances au Moyen-Orient ?

L’administration Trump arrivera-t-elle à faire de l’Arabie saoudite le deuxième pilier de sa stratégie d’équilibre des puissances au Moyen-Orient ? Si tel est le cas, quels seront les résultats de ce rééquilibrage des puissances pour Washington ? Enfin, l’Amérique de Trump pourrait-elle aller jusqu’à se rapprocher de certains des États qu’elle désignait naguère comme appartenant à « l’axe du mal » ? Autant de questions qui façonneront, peut-être, les contours du Moyen-Orient sous l’ère Trump II.[19]

Maxime Fritsch, assistant de recherche au CERMAM


[1] Voir notamment l’interconnexion économique entre l’Iran et les monarchies du Golfe dans : ADELKHAH Fariba. “Le retour de Sinbad. L’Iran dans le Golfe”. Les Études du CERI, No. 53, mai 1999, pp. 1-53

[2] U.S. Department of State. “Maximum Pressure Sanctions on Illicit Traders of Iranian Petroleum and Petrochemical Products”. 30 avril 2025 (https://www.state.gov/maximum-pressure-sanctions-on-illicit-traders-of-iranian-petroleum-and-petrochemical-products/). 

[3] SVIRNOVSKIY Gregory. “Trump threatens ‘secondary sanctions’ on importers of Iranian oil”. Politico, 1 mai 2025 (https://www.politico.com/news/2025/05/01/trump-iran-oil-sanctions-china-00322292). 

[4] TILLY Charles. “War Making and State Making as Organized Crime.” in EVANS Peter B., RUESCHEMEYER Dietrich, SKOCPOL Theda (dir.). Bringing the State Back In. Cambridge, Cambridge University Press, 1985, pp. 170-171

[5] Voir : ZUNES Stephen. “The Influence of the Christian Right in U.S. Middle East Policy”. Middle East Policy, Vol. 12, No. 2, 2005, pp. 73-78

[6] Voir : COVILLE Thierry. “The Economic Activities of the Pasdaran”. Revue internationale des études du développement, Vol. 229, No. 1, 2017, pp. 91-108

[7] GEBEILY Maya, PAMUL Humeyra. “Exclusive : Israel lobbies US to keep Russian bases in a ‘weak’ Syria, sources say”. Reuters, 28 février 2025 (https://www.reuters.com/world/israel-lobbies-us-keep-russian-bases-weak-syria-sources-say-2025-02-28/). 

[8] FRITSCH Maxime. “Jordanie et Égypte à l’épreuve de la guerre à Gaza et face à « l’axe de la résistance »”. CERMAM, 25 avril 2025 (https://cermam.org/fr/jordanie-et-egypte-a-lepreuve-de-la-guerre-a-gaza-et-face-a-laxe-de-la-resistance/). 

[9] SCHEIN Andrew. “The effects of the Gaza War on Israel’s economy : one year on”. Israel Affairs, Vol. 30, No. 5, 2024, pp. 1-11 et SHIHADEH Mtanes. “The Estimated Cost of the Gaza War on the Israeli Economy”. Arab Center Washington DC, 27 janvier 2025 (https://arabcenterdc.org/resource/the-estimated-cost-of-the-gaza-war-on-the-israeli-economy/). 

[10] ABDAL MONEM Engy. “How Pro-Gaza Boycott Campaigns Have Impacted 5 Companies”. Forbes Middle East, 13 mars 2024 (https://www.forbesmiddleeast.com/money/markets/how-pro-gaza-boycott-campaigns-have-impacted-5-companies

[11] FRIEDMAN Thomas. “This Israeli Government Is Not Our Ally”. The New York Times, 9 mai 2025 

[12] FANTAPPIE Maria, AL-SAIF Bader. “The Saudi Solution ? How Riyadh’s Ties to America, Iran, and Israel Could Foster Stability”. Foreign Affairs, 22 novembre 2024

[13] KATEB Alexandre. “The Abraham Accords After Gaza : A Change of Context”. Carnegie Endowment, 25 avril 2025 (https://carnegieendowment.org/research/2025/04/the-abraham-accords-after-gaza-a-change-of-context?lang=en&center=middle-east). 

[14] ELGINDY Khaled. “The Fallacy of the Abraham Accords”. Foreign Affairs, 22 janvier 2025

[15] IBISH Hussein. “For Saudi Arabia, There’s a Dealmaking Opportunity with Trump”. The Arab Gulf States Institute, 22 novembre 2024 (https://agsiw.org/for-saudi-arabia-theres-a-dealmaking-opportunity-with-trump/).

[16] FANTAPPIE Maria, AL-SAIF Bader. “The Saudi Solution ? How Riyadh’s Ties to America, Iran, and Israel Could Foster Stability”, op.cit.

[17] “Democracy Index 2024”. Economist Intelligence Unit, 27 février 2025 (https://www.eiu.com/n/democracy-index-2024/).

[18] Voir : SAMAAN Jean-Loup. Israel’s Foreign Policy Beyond the Arab World. Engaging the Periphery. Oxon, Routledge, 2018

[19] Voir : ABIDI Hasni (dir.). Le Moyen-Orient selon Donald Trump. Paris, Éditions Érick Bonnier, 2025

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