ANALYSE

Anatomie d’un affrontement : Israël-Iran au cœur du chaos régional post-7 octobre

Les attaques du 7 octobre 2023 ont indéniablement contribué à redéfinir les priorités de la politique israélienne au Moyen-Orient à l’image des États-Unis après les attaques du 11 septembre 2001. Plus que jamais, la République Islamique d’Iran se retrouve isolée et durement affaiblie face aux opérations militaires menées par l’armée israélienne et les services de renseignement israéliens sur le territoire iranien et auprès de ses relais d’influence régionaux.[1] Cristallisant l’attention régionale et mondiale, la confrontation directe entre Israël et l’Iran laisse présager une guerre d’envergure dans une région déjà instable.

Une nouvelle ère de confrontation directe et déséquilibrée

Inaugurée en avril 2024, la confrontation directe entre les deux pays entraîne une escalade progressive et dangereuse pour le destin de la région. Cependant, si la rhétorique iranienne actuelle appelle à une confrontation massive nourrie par un esprit de vengeance face aux attaques israéliennes répétées et douloureuses à l’inverse des représailles iraniennes aux effets limités —, la désuétude de ses équipements militaires constitue une faiblesse majeure en cas d’escalade du conflit. En effet, les capacités de défense militaire iraniennes semblent en net recul d’efficacité, comme en témoigne la facilité avec laquelle les aéronefs israéliens ont pénétré l’espace aérien iranien, au moment où les systèmes antiaériens révélaient leur vulnérabilité face à l’asymétrie technologique favorable à Israël.

En matière d’aéronefs de combat, l’armée israélienne bénéficie des précieux équipements américains dont l’avion de cinquième génération F-35, tant convoité par les pays du Golfe. À contrario, l’armée de l’air iranienne est largement tributaire d’appareils vieillissants, notamment les F-14, hérités de l’ère du Shah, et maintenus en service par des compétences techniques locales. La supériorité aérienne israélienne dans le ciel iranien apparaît dès lors totale. L’approvisionnement en avions de chasse de dernière génération russes (Su-35), espéré depuis 2023, aurait représenté une avancée significative pour les capacités de combat aérien de l’armée de l’air iranienne.[2]

Dans cette configuration où les sanctions et l’isolement international mettent à mal la chaîne de production iranienne et son approvisionnement en équipements performants, l’Iran a développé ses propres équipements mais est aussi devenu dépendant de ses rares partenaires, principalement russe et chinois. Les échanges technologiques ont été présents tant avec la Russie dans le but de renforcer la vieillissante défense antiaérienne iranienne par des S-300 et S-400, qu’avec la Chine dans la fabrication de certains composants pour les drones et missiles. Si le nombre limité de systèmes de défense antiaériens d’origine russe accentue la vulnérabilité de l’Iran face aux offensives israéliennes menées depuis 2024, les frappes de représailles israéliennes du 26 octobre 2024 semblent avoir compromis l’assemblage de certains drones, en ciblant directement les infrastructures de production.[3] En ciblant régulièrement les sites de production d’armements ainsi que les dispositifs de défense antiaériens, Israël cherche à désorganiser la chaîne d’approvisionnement militaire iranienne et à entraver le déploiement opérationnel de ces équipements, en les rendant temporairement inopérants jusqu’à leur réparation. L’objectif à terme étant d’amener le régime iranien à épuiser ses réserves de missiles.

L’asymétrie militaire et technologique entre les deux États

Malgré leur volonté d’apparaître comme une armée technologique, les sanctions économiques imposées à l’encontre de l’Iran depuis 1979 affaiblissent considérablement le programme militaire. Bien que les dépenses liées au domaine militaire aient connu une hausse de 15 % parmi les États du Moyen-Orient en 2024 par rapport à l’année 2023, celles de l’Iran ont, en revanche, enregistré une baisse de 10 % sur le même exercice (7,9 milliards de dollars)[4], illustrant l’impact des embargos et de l’isolement international, qui empêchent le pays d’accéder à des équipements de haute technologie, malgré la présence d’un important vivier d’ingénieurs et de scientifiques iraniens. À l’inverse, les dépenses militaires israéliennes ont enregistré une hausse notable de 65 % en 2024 par rapport à l’année précédente, atteignant un total de 46,5 milliards de dollars.

Dans ce rapport de force déséquilibré, les forces iraniennes ne peuvent compter que sur de rares équipements fiables et efficaces s’ils sont utilisés à bon escient. Parmi eux figurent les drones Shahed-136, au rapport qualité/prix particulièrement avantageux, qui ont démontré leur efficacité sur le terrain en Ukraine au profit de la Russie, ainsi que de puissants missiles balistiques. Lorsque l’Iran a eu recours à ces drones peu coûteux en avril et octobre 2024, les systèmes de défense antiaériens israéliens ont été fortement sollicités, entraînant notamment une saturation du Dôme de fer avant même le lancement des missiles balistiques. Le rapport de force économique avait été ainsi largement remporté par l’Iran dans les différents affrontements entre le 14 avril 2024 et le 1er octobre 2024. Alors que le coût de fabrication d’un drone Shahed-136 est estimé entre 20 000 et 50 000 dollars, et qu’un missile balistique iranien s’élève à environ 100 000 dollars l’unité, les missiles intercepteurs israéliens du système Arrow, parmi les plus sophistiqués, peuvent coûter jusqu’à 3,5 millions de dollars chacun, révélant ainsi une asymétrie financière significative entre le coût de l’attaque et celui de la défense.[5]

Par conséquent, les interceptions menées lors des offensives aériennes iraniennes du 14 avril 2024 et du 1er octobre 2025 auraient chacune engendré, en une seule journée, des coûts dépassant le milliard de dollars, illustrant l’ampleur des pertes économiques quotidiennes supportées par Israël. En dépit d’un budget militaire nettement inférieur à celui d’Israël, l’Iran a obtenu des succès relatifs lors de ses offensives à faible coût d’avril et d’octobre 2024, à la fois en affichant une réponse directe aux frappes israéliennes, et sur le plan psychologique, en instaurant un climat de peur collective au sein de la population israélienne. Toutefois, ces succès demeurent à relativiser, dans la mesure où les incursions israéliennes répétées en profondeur sur le territoire iranien ont mis en lumière les failles internes du dispositif sécuritaire, dépassant les seules vulnérabilités antiaériennes.

La reprise de l’escalade militaire par Israël en juin 2025 s’inscrit dans la continuité de l’asymétrie israélo-iranienne. Si les drones Shahed-136 ont de nouveau été mobilisés à profusion pour saturer les systèmes de défense antiaériens israéliens lors de la riposte iranienne, les dégâts causés par les missiles balistiques — voire possiblement hypersoniques — pourraient témoigner d’une amélioration progressive des capacités de frappe et de précision du régime iranien. Bien que l’Iran ait revendiqué la possession de missiles hypersoniques dès 2023, aucune preuve tangible ne confirme leur emploi effectiflors des offensives d’avril et d’octobre 2024. L’essentiel des frappes semble avoir reposé sur des vecteurs balistiques conventionnels et des drones, laissant à ce stade le potentiel hypersonique iranien dans le domaine de la dissuasion plus que de l’action. Cependant, l’introduction potentielle de missiles hypersoniques dans l’arsenal iranien accentuerait encore les pertes israéliennes, dans la mesure où ces engins, plus rapides et manœuvrables, sont particulièrement difficiles à intercepter pour les systèmes de défense antiaériens, même les plus avancés.

Offensive israélienne de juin 2025 : un tournant stratégique

Un jour après avoir fait l’objet d’une procédure de dissolution du gouvernement Netanyahu à la Knesset, le Premier ministre israélien a lancé, dans la nuit des 12 et 13 juin 2025, la plus vaste opération militaire aérienne contre l’Iran, témoignant ainsi d’une offensive préventive censée empêcher l’acquisition d’une bombe nucléaire, par la militarisation de l’uranium enrichi possédé par Téhéran. Cependant, certains rapports de l’AIEA et des services de renseignement américains viennent nuancer, voire contredire, la justification sécuritaire avancée par Israël, d’autant que Téhéran était engagé dans des négociations indirectes avec Washington, notamment par l’entremise d’Oman, depuis avril 2024.[6]

Après des années de préparation à une offensive contre les installations nucléaires iraniennes, Benyamin Netanyahu a saisi l’occasion offerte par l’affaiblissement du régime — tant sur le plan interne qu’externe — pour lancer ces frappes qu’il appelait de ses vœux de longue date. Partisan d’une dénucléarisation par la force, Netanyahu a toujours été opposé à un accord avec l’Iran. Dès lors, cette offensive israélienne, annoncée pour durer quatorze jours selon des responsables de l’État hébreu[7], a pour objectif d’éliminer définitivement la menace que représente l’aboutissement du programme nucléaire iranien, voire de provoquer un changement de régime. Si des cellules du Mossad en Iran ont été activées pour les besoins de cette opération, les renseignements israéliens auraient même implanté des usines de drones sur le sol iranien, permettant de lancer des opérations directement depuis l’intérieur. Ces opérations démontrent ainsi l’infiltration du régime iranien par les renseignements israéliens, qui ont pénétré l’appareil militaire au plus haut niveau. En l’espace de trois jours, les opérations militaires israéliennes ont visé des infrastructures nucléaires, des sites militaires, énergétiques et électriques, ainsi que des scientifiques, des hauts responsables militaires et le cœur même du pouvoir iranien à Téhéran, plaçant le régime dans une position extrêmement défavorable.

La stratégie du changement de régime semble plus que jamais revenir à l’agenda du jour après une intensification de la politique de « pression maximale » depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, et d’autant plus que le message du président américain à l’égard des autorités iraniennes tend à être considéré comme une capitulation totale après les multiples attaques israéliennes sur le sol iranien. Si, à l’issue de l’expiration du délai de soixante jours laissé par Trump pour conclure un accord sur le nucléaire iranien, Israël a multiplié les attaques contre l’Iran, cette offensive semble avoir bénéficié d’un accord tacite de la part de Washington.[8] Les messages diffusés le jour de l’attaque vont dans ce sens, lorsque le président américain déclarait qu’il « avait donné une chance à l’Iran de parvenir à un accord » et que « l’Iran doit conclure un accord avant qu’il ne reste plus rien à sauver ».[9] Ainsi, la méthode de « la paix par la force » du président Trump a contribué à faire échouer tout accord, poussant le régime iranien à se retirer définitivement des négociations, ce qui constitue une limite manifeste de sa stratégie.[10] Dans le cadre de cette opération dénommée Rising Lion, le ciblage d’infrastructures énergétiques, électriques ou encore les raffineries par les Israéliens pourrait davantage accroître cette politique de pression maximale afin d’envisager la déliquescence du régime et sa capacité d’action. 

Gaza éclipsée, Golfe menacé : les enjeux géopolitiques d’un affrontement élargi

Loin d’être anodines, ces frappes millimétrées interviennent au moment même où la pression des opinions publiques occidentales et arabes sur Israël semble à leur paroxysme face aux conséquences humanitaires du conflit à Gaza. Si la guerre à Gaza avait déjà permis d’éclipser le conflit russo-ukrainien, la confrontation ouverte entre Israël et l’Iran détourne désormais l’attention internationale de Gaza. De surcroît, alors qu’une conférence internationale sur la Palestine, coprésidée par l’Arabie saoudite et la France, était censée se tenir à New-York à partir du 17 juin, le président français a préféré reporter cette initiative à une date ultérieure devant l’instabilité régionale régnante qui risque de mettre en péril tout espoir à ce processus multilatéral, laissant Gaza au second rang des priorités à l’heure actuelle.

Ces opérations militaires menées depuis Israël et le sol iranien, synonymes de déclaration de guerre, suscitent une appréhension collective pour la sécurisation de la région. En dépit de l’activisme manifeste des monarchies du Golfe pour une pacification de la région à travers un accord avec l’Iran, le processus de négociations débuté par l’entremise de la médiation omanaise entre officiels américains et iraniens a été entièrement remis en cause par les multiples frappes israéliennes depuis la nuit du 13 juin 2025. En raison de leur montée en puissance dans le système international, les États du Golfe occupent désormais une position centrale dans les équilibres régionaux, attisant une double convoitise : d’un côté, Israël cherche à former un « axe avec le monde arabe qui contiendrait l’Iran » ; de l’autre, l’Iran s’efforce de « priver Israël d’une assise dans la péninsule Arabique ».[11] Pris dans cette rivalité stratégique, les pays du Golfe se retrouvent aujourd’hui dans une impasse, confrontés à la fois aux effets dévastateurs d’un embrasement régional et à une normalisation avec Israël, largement rejetée par les opinions publiques arabes.

Ce nouvel accord nucléaire, tant espéré par les capitales du Golfe mais torpillé par Netanyahu, aurait pu empêcher une guerre dont les répercussions affecteraient directement les monarchies du Golfe, et qui, selon Vali Nasr, « ne ferait que confirmer la suprématie régionale incontrôlée d’Israël ».[12] Cette position d’équilibre fragile est d’autant plus inconfortable que, placés en état d’alerte depuis la veille de l’attaque, les pays du Golfe pourraient devenir des cibles de représailles iraniennes, comme l’avaient laissé entendre plusieurs officiels de Téhéran en octobre dernier, d’autant plus en cas d’engagements de pays occidentaux dans le conflit.[13] Une telle escalade embraserait non seulement les États pétroliers de la région, mais, par effet domino, l’économie mondiale tout entière.[14] Cette montée en vulnérabilité constitue ainsi le pire scénario pour les États du Golfe, alors même que l’Iran avait envisagé la création d’un consortium régional d’enrichissement nucléaire, incluant ses voisins du Golfe, sur son propre sol. Conscientes de ces risques, les monarchies du Golfe ont unanimement condamné les frappes israéliennes du 13 juin 2025, dans une tentative manifeste de prévenir un élargissement du conflit.

Entre résilience iranienne et pressions israéliennes : une guerre d’usure psychologique

Si depuis 1979, la République Islamique d’Iran est représentée comme une menace existentielle pour Israël, les autorités de l’État-major du corps des Gardiens de la révolution ont acquis une expérience sans conteste des crises et des conflits depuis la guerre Iran-Irak (1980-1988). Leur stratégie et leur résilience constituent des atouts déterminants, témoignant d’une approche militaire plus calculée qu’il n’y paraît au premier abord.

De grande envergure, la stratégie israélienne actuelle en Iran tend à conduire à un renouvellement du commandement des Gardiens de la révolution, comme l’analyse Afshon Ostovar.[15] Dans cette optique, l’inflexibilité idéologique actuelle des vétérans de la guerre Iran-Irak, désormais à la tête des Gardiens de la Révolution, les rendraient réticents à l’idée d’un conflit direct de grande ampleur, susceptible de compromettre la survie même du régime. Par conséquent, ces attaques ciblées visant les plus hauts dignitaires de l’appareil militaire laissent entrevoir l’émergence d’une nouvelle génération de cadres militaires, potentiellement moins prudente et moins expérimentée, dont une posture offensive pourrait précipiter l’effondrement du régime — notamment si elle conduisait à une intervention directe de l’armée américaine en cas de menace avérée sur la sécurité d’Israël.

Si Benyamin Netanyahu a rappelé qu’il ne faisait pas la guerre contre le peuple mais contre le régime iranien, cette stratégie de guerre psychologique qu’envisage Israël est loin de prouver son efficacité. Comme le rappelle Hamidreza Azizi, « en faisant d’une opération militaire une campagne psychologique destinée à influencer l’opinion publique iranienne, Israël prend le risque que cette stratégie se retourne contre lui si, face à une agression étrangère et à d’éventuelles pertes civiles, la société iranienne se ressoude autour du régime. ».[16]

Le seuil nucléaire : dernière option stratégique de Téhéran ?

Loin d’être à exclure, et privé des moyens de soutenir une confrontation conventionnelle, l’Iran pourrait dès lors se résoudre à franchir le seuil nucléaire, ultime rempart pour sauver les fondements vacillants de la République islamique. Dans ce contexte de vulnérabilité stratégique, l’effet drapeau pourrait renforcer le soutien populaire au régime, en cristallisant l’unité nationale autour de la nécessité d’une riposte perçue comme ferme et existentielle.

Le programme nucléaire iranien s’est imposé comme un pilier central du nationalisme d’État, cristallisant les aspirations à la souveraineté technologique et à l’indépendance stratégique face aux pressions internationales. Conçu à la fois comme un droit légitime et comme un levier de puissance, il a été utilisé abondamment par les dirigeants pour mobiliser la fierté nationale et affirmer la stature géopolitique de l’Iran sur la scène mondiale. Cet enjeu, qui alarme profondément Israël et les puissances occidentales, pourrait devenir inexorable sous l’effet cumulatif des frappes israéliennes, légitimant aux yeux de la société iranienne une accélération du processus de nucléarisation comme ultime recours face à l’assaut conjugué du « Petit » et du « Grand Satan », d’autant plus si les estimations selon lesquelles ces opérations israéliennes fragiliseraient durablement le régime se révélaient erronées.

Toutefois, au regard des dégâts massifs infligés au régime iranien depuis le 13 juin, la volonté d’acquérir la bombe nucléaire pourrait accroître la pression en faveur d’une action internationale. Acculé de toute part, le régime iranien pourra-t-il encore concevoir une reprise des négociations avec les États-Unis, malgré des conditions extrêmement lourdes, afin d’éviter l’effondrement du régime et de la nation iranienne ?

Maxime Fritsch, assistant de recherche au CERMAM

Notes
  1. MANSOUR Renad, et al. « The shape-shifting ‘axis of resistance’. How Iran and its networks adapt to external pressures ». Chatham House, 6 mars 2025, pp. 1-38 ↩︎
  2. BARRIE Douglas, DEMPSEY Joseph. « Felon outflanked ? ». International Institute for Strategic Studies (IISS), 8 avril 2025 (https://www.iiss.org/online-analysis/military-balance/2025/04/felon-outflanked). ↩︎
  3. MCKERMAN Bethan, ROTH Andrew. « Israel strikes military targets in Iran in reprisal that raises risk of regional war ». The Guardian, 26 octobre 2024 ↩︎
  4. LIANG Xiao, et al. « Trends in World Military Expenditure, 2024 ». SIPRI, 28 avril 2025, p. 11 (https://www.sipri.org/sites/default/files/2025-04/2504_fs_milex_2024.pdf) ↩︎
  5. The New Arab Staff. « Israel’s defence against Iran missile, drone attack ‘cost over $1bn ». The New Arab, 15 avril 2024 ↩︎
  6. WINTOUR Patrick. « Is Iran as close to building a nuclear weapon as Netanyahu claims ? ». The Guardian, 13 juin 2025 ↩︎
  7. DOWELL Andrew. « Israeli Operation Likely Won’t Be Over for Many Days, Official Says ». The Washington Post, 13 juin 2025 ↩︎
  8. FITZPATRICK Mark. « Iran nuclear crisis moves to tragedy ». International Institute for Strategic Studies (IISS), 13 juin 2025 (https://www.iiss.org/online-analysis/online-analysis/2025/06/iran-nuclear-crisis-moves-to-tragedy/). ↩︎
  9. Message de Donald Trump publié par le compte officiel de la Maison-Blanche sur la plateforme X, le 13 juin 2025 (https://x.com/WhiteHouse/status/1933482192266801160) ↩︎
  10. GAILLAUD Sylvain. « Les négociations États-Unis/Iran sur le nucléaire : les limites de la méthode Trump ». Chroniques américaines, IFRI, 13 juin 2025 (https://www.ifri.org/fr/editoriaux/les-negociations-etats-unisiran-sur-le-nucleaire-les-limites-de-la-methode-trump) ↩︎
  11. NASR Vali. « The New Balance of Power in the Middle East ». Foreign Affairs, 10 juin 2025 ↩︎
  12. Ibid ↩︎
  13. ENGLAND Andrew. « Tehran urges Gulf states to stay ‘neutral’ amid Israel tensions ». Financial Times, 11 octobre 2024 ↩︎
  14. ALFOLEH Ali, et al. « Iran Is Attacked, the Gulf Reacts ». The Arab Gulf States Institute in Washington, 13 juin 2025 (https://agsi.org/analysis/iran-is-attacked-the-gulf-reacts/) ↩︎
  15. Message de Afshon Ostovar publié sur la plateforme X, le 13 juin 2025 (https://x.com/AOstovar/status/1933344993072324771) ↩︎
  16. AZIZI Hamidreza. « Israel Applies Its Lebanon Playbook to Iran in Opening Salvo ». Middle East Council on Global Affairs, 13 juin 2025 (https://mecouncil.org/blog_posts/israel-applies-its-lebanon-playbook-to-iran-in-opening-salvo/) ↩︎

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Captcha loading...

Bouton retour en haut de la page